Les ghats mystiques

Ecrit par Ibtissame, Assia, Fahamyat et Inès.
Photos : Inès
8h00. Le ghat de Har-Ki-Pairi à Haridwar est gorgé de monde. Ce lieu, où les pèlerins hindous se rendent pour se purifier et effectuer la « pooja » rituelle, accueille chaque jour des milliers de personnes. Les couleurs et les odeurs se mélangent et forment une atmosphère chaotiquement apaisante.








Les rituels sont aussi nombreux que différents sur le ghat, certains pèlerins déposent des offrandes sur le flot tumultueux du fleuve sacré, des paniers de fleurs, des pièces, du riz soufflé, des billes de couleurs ; d’autres versent du lait, d’autres encore se lavent voire même s’immergent.


Cette purification de l’âme par l’eau du Gange ne se fait pas de la même manière pour les hommes et pour les femmes. La majorité des hommes se déshabillent et s’immergent deux fois. Le courant du Gange étant très fort, ils se tiennent à l’aide d’une chaine installée tout le long du ghat. Les femmes qui gardent leurs saris préfèrent parfois renverser sur elles l’eau à l’aide d’un récipient. Certains pèlerins qui viennent de loin remplissent d’eau sacrée de nombreux bidons afin d’en ramener chez eux.




D’après une jeune fille rencontrée alors qu’elle sortait de l’eau, « il n’y a rien de plus important pour les hindouistes que ce pèlerinage »et même si certains s’y rendent tous les week-ends afin de passer du bon temps avec leur famille, d’autres comme cette jeune fille viennent de très loin.






Plus loin, on croise des hommes, presque nus, vêtus uniquement de pagnes blancs et dont le crâne rasé laisse apparaitre une petite mèche de cheveux. Ce sont des Brahmans, hommes saints, qui font partie de la caste la plus élevée. Après s’être immergés une première fois dans le Gange, de jeunes novices se disposent en arc de cercle autour d’un Brahman plus âgé qui leur fait réciter des prières avant de les bénir et de leur écraser des fleurs et des cendres dans le creux des mains. Suite à cela, ils retournent, frissonnants, s’immerger dans le Gange.



Enfin, se démarquent les sadhous, dévêtus, à l’allure ascétique. Ces hommes saints vivent uniquement de prières et d’aumônes. Ils dépassent leurs limites pour se mettre à l’épreuve, se détacher du monde et atteindre une forme de parfaite pureté. Cela ne les empêche pas d’être très sociables, de s’intéresser à nous dans un dialecte qu’on a parfois du mal à comprendre. Des moments d’échanges loufoques et spirituels, bref, mémorables !


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7 commentaires:

  1. On l'a attendu ce premier reportage !!!! Vivement les prochains. Portez-vous bien.

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  2. Superbes photos et un reportage très intéressant, bonne idée de nous faire partager votre ressenti après la description de ces moments de rencontres, j'imagine assez bien le côté loufoque dont vous parlez!
    Bravo, vivement la suite!

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  3. Super reportage, on a vraiment l'impression d'y être ! Profitez bien de ces moments. Sonia, soeur de Hadda.

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  4. Contentes de lire vos premiers articles, et de voir vos photos; de vrais reportages ! Hâte de vous revoir. Profite bien Ibtissame !! ^^

    Sabrina et Nesrine

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  6. c'est vraiment un super reportage.J'aurais aimer être parmi vous merci
    pour ses images et pour ce bon travaille.Profiter bien de cette aventure.
    Gros bisou pour toi Sofiane tu me manque mais pas moi (Yacine) de maman
    de Yacine et de papa.Fait attention à toi.

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  7. Vous êtes tous formidables et vous avez un prof exceptionnel.

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