Crémation mystique et pollution domestique

Ecrit par Clelia, Amelle, Nihel, Laura et Marine
Photos : Amelle


Les cérémonies de crémations religieuses ont une part importante dans la religion hindouiste. Elle consiste à bruler au feu de bois le corps des morts et à répandre leurs cendres dans le Gange tout en ajoutant  « des puja », fleurs disposées sur le corps avant la crémation et que l’on donne comme offrande en même temps que les cendres. 


Auparavant, les intouchables considérés comme impurs car dans leur vie antérieure ils ont fait du mal, n’avaient pas accès aux crémations. Mais dans les villes d’aujourd’hui, l’argent prime, c'est-à-dire que tout hindou ayant de l’argent peut se faire incinérer et donc le système des castes est modifié. Pour les plus pauvres d’entre eux, des crémations électriques coutant 500 roupies sont mises en place et à la différence des crémations au feu de bois, les cendres ne sont pas jetés dans le Gange mais sont enterrés. Ce système de crémation électrique ne permet pas à ces personnes d’accéder  au Nirvana contrairement à celui au feu de bois alors que pour ces habitants, il est très important de jeter les cendres dans le Gange peu importe l’endroit  où elles sont mortes.

Par contre, un certains nombre de personnes ne peuvent pas être brulé, tel que : les nouveaux nés, les gourous, les femmes non mariées, les femmes enceintes, les personnes malades, celles victimes de morsures de serpents et les plus pauvres sont jetés directement dans le Gange.

De plus, les femmes n’ont pas accès à cette cérémonie sauf dans le cas où elles sont veuves et  n’ont pas de fils. Dans ce cas là, elles sont considérées comme chef de famille et ont  droit d’y participer.




Malgré sa dimension religieuse selon laquelle le Gange est puissant, soigne les corps et ne peut pas être souillé par leurs  cendres, celui-ci est très pollué par la quantité de cendres et offrandes  versés.  En effet,  comme on l’a vu au crématorium de Kânpur,  500 corps par semaine sont jetés  dans ce fleuve .






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6 commentaires:

  1. On dirait que la croyance guide le regard des gens il y en a qui ne voient pas la réalité de la pollution de l'eau, ils pourraient se douter que l'eau est sale vu tout ce qui y entre! mais c'est aussi un marché visiblement, et tant que la croyance produit la demande de cremation, certains peuvent fermer les yeux, même s'il sont conscients des problèmes... ce qui freine l'action des assos, vous diriez ça vous qui êtes sur place?

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  2. Vos reportages nous font vraiment vivre la réalité des choses qui se passent dans ce pays. Nous avons hâte de vous retrouver pour apprécier tout ce que vous avez vécu.

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  3. bravo pour ce reportage qui nous interpelle. Cérémonies au nom de la religion mais qui excluent les plus pauvres du Nirvana, aucune prise en compte de la pollution engendrée....peut-on vraiment les blâmer quand nos pays dits "civilisés" laissent si peu de place à l'écologie. religion ou recherche du profit, quel est le pire pour la planète? Avez-vous tous assisté à une crémation ? Ce moment de recueillement a du être fort ? Ici c'est pas le genre de cérémonie que nous aimons. bonne continuation de votre voyage ! amitiés à tous.

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  4. Waaawww !! Les photos sont magnifiques !!! Bravo à la chère Amelle pour les photos ainsi qu'à ses camarades pour ces articles. C'est excellent!!
    Très bonne continuation.

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  5. les photos sont très discrêtes pour ce reportage et on le comprend très bien vu le sujet traité. c'est très prof !!!

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  6. Votre article entraîne une remise en cause de certaines croyances et l'émergence des peurs profondes.
    En revanche, ce fleuve sacré reste un véritable fléau pour le pays.
    Encore un article qui me donne envie de vous rejoindre et de partager avec vous ces moments qui resteront gravés dans vos mémoires.
    Ne perdez une miette de votre voyage, ouvrez grand les yeux, souriez et donner le meilleur de vous même.
    Je pense à vous.

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